SÉQUENCE SUSPENSE
On retrouve le mélange antagoniste, cher à Conan Doyle, du "grotesque", en particulier dans les passages mettant en scène la logeuse ou son étrange mari, et du "danger".
La scène à Baker Street est cocasse et on apprécie le talent du détective, qui semble posséder un pouvoir presque magnétique pour calmer instantanément Mrs Warren. La mort de Firmani est bien évoquée, dans la scène à l'opéra, quand le chant de la cantatrice se transforme en cri.
L'intensité dramatique de l'histoire augmente va crescendo et fait craindre de plus en plus pour la vie de la mystérieuse jeune femme enfermée dans la chambre. Ou même celle du détective, lorsqu'il se lance à la poursuite du gangster et, l'ayant blessé, est aspergé de sang en plein visage.
La scène dans l'appartement à louer, en face de la chambre de la mystérieuse locataire, rappelle celle de "La Maison vide" quand Holmes et Watson, tous sens en éveil, guettent le colonel Moran, ce qui laisse présager une fin dramatique...