La presse en général, se montra plus élogieuse à l'égard des deux acteurs, qu'envers la pièce elle même, à qui certains critiques reprochaient "le manque d'intrigue et de substance."
"The Secret of Sherlock Holmes" de Jeremy Paul, un autre produit, une autre théorie fantaisiste, de ce qui s'est 'réellement' passé aux chutes de Reichenbach. Jeremy Brett et Edward Hardwicke en tant que Holmes et Watson convaincants, constituent tout le casting de cette miniature pas très passionnante, qui intéresse principalement les aficionados farfelus qui parlent de ces personnages comme s'ils étaient de vrais gens."
Dans Le Guardian, la critique est plus dure : "La pièce de Jeremy Paul est courte (100 min.) et désespérément privée d'intrigue... Jeremy Brett traduit l'ennui et la déprime de Holmes dans un style trop théatral... Le nauvrage psychologique de Holmes est moins intéressant que son génie de détective et sa curiosité scientifique, élevée au rang de passion héroïque... L'ironie de la pièce fait que Watson apparait plus efficace que Holmes. " Le critique mit également en avant le problème de monter une pièce de théâtre holmésienne. "Le public veut une intrigue et l'histoire d'un crime, tandis que les aficionados préfèrent une investigation psychologique et analytique."
- Michael Billington, The Guardian.
"Le seul vrai plaisir de cette courte pièce, d'un peu plus d'une heure, est de voir l'interprétation des deux acteurs. On retrouve, transféré avec succès de l'écran à la scène, le Holmes de Jeremy Brett, blême et neurasthénque, avec tout son maniérisme. Quant à Edward Hardwicke, il personifie Watson avec une veritable authencité."
- Peter Kemp, The Independant.
"Le jeu de Jeremy Brett a remis en question l'admiration portée à Basil Rathbone dans le rôle de Holmes... il donne au détective un air étrange, assez semblable à celui d'Hamlet ... tandis que Watson n'est plus un aimable vieux croulant, mais bien le docteur intelligent imaginé par Conan Doyle."
- Charles Osborne, Daily Telegraph.