ALBUM PHOTOS DE LA PIÈCE "IN LIVE"
Scéances photos
JEREMY BRETT PAR MARCUS TYLOR
Une fan raconte sa soirée au théatre
Souvenirs audio
"A roll with Jeremy Brett" de Marcus Tylor 
Wyndham's Theatre,  Londres
En coulisses avec Jeremy
Dans la Presse
Wyndham's Theatre (en anglais)
RETOUR
Memorial plaque
Affiches et Programmes
Souvenirs et Archives de la Pièce
"La performance de Brett, avec son élégance, son arrogance, sa lassitude pour ce monde et sa mélancolie, est particulièrement remarquable. Il est temps que ce superbe acteur fasse quelque chose - Tchekhov, Ibsen, Shakespeare? - pour occuper pleinement la scène anglaise. "
 
- Francis King, The Daily Telegraph.
 
"Brett était - et est toujours - un 'beau mâle', ce qui au départ a créé la surprise dans son casting de Holmes. Mais il a capté la difficile théâtralité du maître en criminologie et lui a donné une vulnérabilité névrosée qui éclipse à jamais la mémoire de Basil Rathbone qui le jouait franc jeu. Vous vous inquiétez pour ce Holmes solitaire comme pour aucune autre incarnation.  Et il vous fait rire fréquemment, ayant réponse à tout avec un merveilleux esprit d'à propos. C'est un Holmes avec de l'humour et un coeur inattendu."
 
- Maureen Paton, Daily Express.
 
"A bien des égards, Jeremy Brett est le genre d'acteur à l'ancienne, plein de brio, qui semble se délecter à se pavaner et à se tourmenter sur scène".  
 
- Nick Smurthwaite, The Stage and Television Today's.
 
"En le regardant à la télé, vous avez parfois le sentiment que Brett est malheureusement gêné par la petitesse et l'intimité qu'exige le jeu à l'écran. Sur scène, il est plus grand que la vie, arpentant l'élégante scène victorienne comme un animal en cage, mais il sait exactement quand il faut modérer son style de bravoure, pour placer, en leur donnant toute leur portée, le regard le plus simple ou la phrase. Peut-être pourrez-vous voir les rouages de l'interprétation de Brett, mais il s'agit d'une si merveilleuse machine que vous n'y faites pas réellement attention."  
 
- Nick Smurthwaite, The Stage and Television Today's.
Scéance photos de Marcus Tylor
 
Une série de photos de Jeremy fut prise par Marcus Tylor au Wynham's Theatre, le 13 Octobre 1988. La séance avait pour objet une exposition de portraits de stars pour le Palace Theatre à Londres et la vedette de la pièce à succès 'The Secret' y figurait en bonne place. Marcus Tylor est arrivé dans sa loge à 18h30, juste avant la représentation du soir. Il trouva Jeremy d'humeur allègre, plein d'énergie et de fantaisie. La scéance ne dura que 20 min. mais resta à jamais dans la mémoire du photographe.
 
Jeremy et lui s'étaient entendus pour prendre des clichés de Mr Brett et non de Mr Holmes. En effet, Tylor se sentait plus à l'aise avec des portraits d'atmosphère en noir et blanc, parfois presque dépressifs. Jeremy trouva l'idée excellente et originale. Une occasion unique de nous livrer sa profondeur d'âme.
Après toutes ces années passées derrière la caméra, Jeremy fut très ému de retrouver le contact avec le public sur une scène de théâtre.
En particulier, il était ravi de découvrir des enfants dans la salle : "Il y avait de jeunes enfants ... Je pouvais seulement voir leurs petits visages dépasser au dessus des sièges. Et quand j'ai parlé à certains d'entre eux, après le spectacle, j'ai réalisé que Holmes était un personnage héroïque pour eux. Je ne l'avais jamais vu sous cet angle auparavant ... "
 
"Je ne pouvais pas croire que tant d'enfants viennent voir la pièce. Du monde entier. Un petit garçon, Sullivan de Dallas, âgé de trois ans, était amené par son papa. Cela m'a beaucoup touché."
Les enfants aimaient Sherlock Holmes - et Jeremy. En 1991, il a raconté à un journaliste : "Un de mes amis, un acteur, me téléphone au théâtre, je jouais et j'ai dit : "Peux tu me rappeler demain? Petite Louise Ann est ta plus grande fan. Elle t'aime toi et Bette Midler." J'adore ça. Alors, je ne sais pas pourquoi je l'ai fait, mais j'ai ramassé le téléphone - c'était environ une demi-heure avant le lever du rideau - et j'ai parle à sa tante. La fillette était endormie, mais sa tante a promis de lui parler de mon appel."
Si Jeremy était ému de la présence de jeunes enfants, il était plutôt troublé par celle de ses fans féminines. La majorité de son public était composé de femmes de tous horizons. Certaines d'entre elles ont affirmé avoir vu la pièce une centaine de fois. Pour Jeremy, elles venaient voir Holmes plutôt que lui : "Les femmes dans le monde entier s'identifient à ce qui se passe et me voient en tant que Holmes. Tout cela est très flatteur et effrayant à la fois. Je dois réaliser que je suis dans un monde de fantasmes, mais je me sens responsable et très préoccupé par le pouvoir qu'exerce ce personnage. "
Jeremy était particulièrement perturbé par ses groupies qu'il surnommait "The Women in Black" et dont l'ardeur pour certaines d'entre elles devenait inquiétante. "Elles sont obsessionnelles, me téléphonent, m'aggrippent. Cela peut être très perturbant." Au théâtre Jeremy n'avait pas la possibilité d'écarter ses "fans les plus bizarres" comme dans les Studios de Granada...
Avant et après chaque représentation du Secret, Jeremy recevait dans sa loge, qu'il  surnommait sa "Green Room", donnant gracieusement de son temps à ses nombreux admirateurs, journalistes, photographes... Et parmi ses fans, Jeremy rencontra celle qui allait devenir sa dernière compagne, Linda Pritchard. Le 12 septembre 1988, marqua leur première rencontre à Richmond.
Jeremy Paul s'en souvient avec émotion : "Un souvenir durable est resté du Secret de Sherlock Holmes. La porte de la loge de la star était toujours ouverte. Jeremy l'appelait "The Green Room" et, à tout moment on pouvait y entrer et trouver des gens  - puissants et modestes – complètement à leur aise. Il avait du temps pour chacun, pour rire, pour partager une coupe de champagne ou simplement écouter leurs problèmes autour d'une tasse de thé. Ecrire, on le sait, est un travail solitaire, et l'un de mes plus grands plaisirs à cette époque était d'arriver à l'improviste au Wyndham's Theatre et de partager cette cordialité. C'était toujours stimulant d'être avec Jeremy."
Le Wyndham's Theatre est un théâtre du West End à Londres, l'un des deux ouverts par l'acteur et manager Sir Charles Wyndham qui  avait toujours rêvé de construire son propre théâtre (l'autre étant le Criterion Theatre). Situé sur Charing Cross Road dans la cité de Westminster, il a été conçu dans le style Louis XVI vers 1898 par William George Robert Sprague, l'architecte de six autres théâtres londoniens jusqu'en 1916.
 
Ouvert  le 16 novembre 1899, Wyndham's a été conçu pour accueillir 759 spectateurs sur trois niveaux. Fermé quatre mois à la suite d'un important programme de rénovation, le théâtre a rouvert ses portes le 17 septembre 2008 avec une capacité d'accueil augmentée à 799 places sur à quatre niveaux.
 
Parmi les productions, Wyndham's donnent aussi bien des pièces du répertoire classique que contemporain, des comédies musicales  et des premières mondiales, par exemple celles de  Graham Greene avec The Living Room,  The Years Between de Daphne du Maurier ou a pièce d'Edward Albee, Three Tall Women. De nombreu acteurs et actrices prestigieux ont joué au Wyndham's : entres autres Alec Guinness, Kenneth Branagh, Derek Jacobi, Judi Dench, Vanessa Redgrave, Ian McKellen, John Gielgud, Jeremy Irons, Patrick Stewart, Jude Law, etc.
La presse en général, se montra plus élogieuse à l'égard des deux acteurs, qu'envers la pièce elle même, à qui certains critiques reprochaient "le manque d'intrigue et de substance."
 
"The Secret of Sherlock Holmes" de Jeremy Paul,  un autre produit, une autre théorie fantaisiste, de ce qui s'est 'réellement' passé aux chutes de Reichenbach. Jeremy Brett et Edward Hardwicke en tant que Holmes et Watson convaincants, constituent tout le casting de cette miniature pas très passionnante, qui intéresse principalement les aficionados farfelus qui parlent de ces personnages comme s'ils étaient de vrais gens."
Dans Le Guardian, la critique est  plus dure : "La pièce de Jeremy Paul est courte (100 min.) et désespérément privée d'intrigue... Jeremy Brett traduit l'ennui et la déprime de Holmes dans un style trop théatral... Le nauvrage psychologique de Holmes est moins intéressant que son génie de détective et sa curiosité scientifique, élevée au rang de passion héroïque... L'ironie de la pièce fait que Watson apparait plus efficace que Holmes. " Le critique mit également en avant le problème de monter une pièce de théâtre holmésienne. "Le public veut une intrigue et l'histoire d'un crime, tandis que les aficionados préfèrent une investigation psychologique et analytique."
- Michael Billington, The Guardian.
 
"Le seul vrai plaisir de cette courte pièce, d'un peu plus d'une heure, est de voir l'interprétation des deux acteurs. On retrouve, transféré avec succès de l'écran à la scène, le Holmes de Jeremy Brett, blême et neurasthénque, avec tout son maniérisme. Quant à Edward Hardwicke, il personifie Watson avec une veritable authencité."
 
- Peter Kemp, The Independant.
 
"Le jeu de Jeremy Brett a remis en question l'admiration portée à Basil Rathbone dans le rôle de Holmes...  il donne au détective un air étrange, assez semblable à celui d'Hamlet ... tandis que Watson n'est plus un  aimable vieux croulant, mais bien le docteur intelligent imaginé par Conan Doyle."
 
- Charles Osborne, Daily Telegraph.
On peut voir cette plaque commémorative signée du groupe "The Regulars" ainsi qu'une photo de Jeremy Brett au Bar du Cercle du Wyndham's Theatre à Londres où Jeremy et Edward Hardwicke ont triomphé dans "The Secret of Sherlock Holmes"..
 
La plaque fut dévoilée par Edward Hardwicke en 1995 et porte l'inscription : "I have lost a friend whom I regarded as the best and wisest man I have ever known." soit en français : "J'ai perdu un ami que je considérais comme l'homme le meilleur et le plus sage que j'aie jamais connu."  qui sont les mots prononcés par le Dr Watson dans The Final Problem.
Scéance photos de Keith Harding
 
Le photographe Keith Harding réalisa en 1988 une série de clichés pendant la répétition générale de la pièce au théâtre de Guilford. Il prit 120 photographies en noir et blanc qui constituent aujourd'hui un témoignage unique et merveilleux.
 
Le photographe a vécu un moment exceptionnel, dont il se souvient avec nostalgie : " Chaque fois que je tire des épreuves des négatifs, je me rapelle avoir pensé combien Jeremy Brett convenait si parfaitement au rôle de Sherlock Holmes. Et aussi que les deux acteurs se complétaient magnifiquement l'un et l'autre dans leurs rôles. Jeremy Brett, avec son maintien élégant, ses larges gestes merveilleusement dramatiques, ses sourcils arqués et la synchronisation de son débit ; Hardwicke avec son air de compassion, et parfois de désespoir, devant le comportement apparemment téméraire de son vieil ami... Je n'ai pas refait de photographies de théâtre depuis cette période... mais si je le pouvais, je voudrais retourner là-bas le temps d'un cliché, perché sur le dossier d'un strapontin de théâtre, appareil photo en mains, à me délecter de l'atmosphère et du jeu des acteurs."
ACCUEIL
ARCHIVES
THE SECRET
LE GUIDE
ALBUMS
Genèse de la pièce
Synopsis de la pièce
Souvenirs et archives
 
BONUS
LA SERIE