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HOLMES FRANC-TIREUR
Jouant une fois de plus avec la légalité, Holmes, comme dans L'Illustre Client, n'hésite pas à mettre son honneur et sa vie en jeu pour aider les victimes. L'implication de Watson est ici très forte. Malgré ses réticences - excellente scène lorsque Holmes le convainc de participer au cambriolage - il est un vrai partenaire, complice et même témoin muet d'un meurtre. La scène où tous deux jettent frénétiquement au feu le contenu du coffre-fort de Milverton, au risque d'être surpris par ses domestiques, est révélatrice du courage et du degré d'implication des deux hommes.
La brève apparition de Lestrade nous fait mesurer l'évolution de ses rapports et de ceux de Scotland Yard avec Holmes. Comprenant qu'il s'agit d'une affaire de chantage, Lestrade laisse au détective la liberté d'agir sans plus poser de question.
A la fin Holmes, bourrelé de remords et voyant Watson prendre sa plume pour relater cette histoire, lui demande d'arrêter : "Non, Watson. Il y a certains aspects dont je ne suis pas fier". Le dernier plan est magnifique. Dans l'orbite du buste fracassé, Holmes aperçoit une braise incandescente mourir en rougeoyant comme un ultime clin d'œil diabolique de Charles Augustus Milverton. Le mal ne s'éteindra t-il jamais ?
VIDEO CLIP : " LA"  scène
POUR OU CONTRE
Pour les spectateurs les plus romantiques, cette scène reste un moment émouvant. Le célibataire endurci qu'est Sherlock Holmes connaît son premier et apparemment seul vrai baiser.  
Il paraît même que certains téléspectateurs américains ont écrit à la productrice June Wyndham Davies pour avouer que voir le malaise de Holmes face à Aggie les avait aidés dans leurs problèmes intimes...
C'est une façon de dévoiler un aspect romanesque de Holmes, éloigné de l'image habituelle, et d'apprécier un détective sensible au charme féminin, capable de gestes tendres.  Il reste plus vraisemblable que le détective ne cherche qu'à obtenir des informations pour les besoins de l'enquête.
Holmes avoue ironiquement à Watson que c'était là "une étape nécessaire" et qu'il avait dû aller très loin. Et il joue son rôle à la perfection. Aggie ne lui a pas tourné la tête. Ses investigations terminées, il ignore totalement la pauvre fille pétrifiée, lorsqu'il retourne chez Milverton en tant que Sherlock Holmes. Lui a-t-elle seulement effleuré le cœur ?
PHOTOS DE PRESSE ET DE TOURNAGE
DÉGUISEMENT ET PRÉLIMINAIRES
Afin de s’introduire dans Appledore Tower, la forteresse du maître chanteur, Holmes se fait passer pour un plombier nommé Ralph Escott. Il espère ainsi découvrir les lieux, les habitudes de ses occupants et le modus operandi de Milverton. En réalité Jeremy n'est pas réellement déguisé. Il a seulement ébouriffé ses cheveux, enfilé des vêtements loqueteux, et pris un air un peu benêt, accentué par un drôle d'accent paysan et une allure nonchalante. Cette option paraissait plus crédible qu'un déguisement avec des artifices. Le détective ressemble à un plombier plus vrai que nature et non à un détective déguisé. Le réalisateur Paul Annett en fit la remarque : "Le personnage doit exister par des comportements et des attitudes plutôt que des faux nez et des démarches bizarres."
Dans la nouvelle de Conan Doyle, la relation entre Agatha et Escott est tout juste mentionnée. On sait néanmoins que Holmes fait la cour à une servante de Milverton. Il avoue à Watson qu'il s'est fiancé parce qu'il "souhaitait des informations". Mais on n'en sait pas plus. Il n'en est pas de même dans le film. Granada voulut exploiter cette situation, peut-être à tort. C'est le problème inhérent aux films de deux heures par rapport aux nouvelles : des digressions y apparaissent forcément, telle la "scène du baiser".
ALBUM PHOTOS DE L'ÉPISODE
Jeremy Brett ...  Sherlock Holmes
Edward Hardwicke ...  Dr. Watson
Rosalie Williams ...  Mrs. Hudson
Robert Hardy ...  Charles Augustus Milverton
Sarah McVicar ...  The Hon. Charlotte Miles
Sophie Thompson ...  Agatha
Norma West ...  Lady Diana Swinstead
Serena Gordon ...  Lady Eva Blackwell
Nickolas Grace ...  Bertrand
Colin Jeavons ...  Inspector Lestrade
David Mallinson ...  Colonel Dorking
Brian Mitchell ...  Harry, Earl of Dovercourt
Stephen Simms ...  Stokes
VIDEO CLIP 2
Conan Doyle: Charles Auguste Milverton
PORTAIT D'UN MAITRE CHANTEUR
Devant les hauts murs de la propriété où se retranche Milverton, nous voyons Holmes et Watson dresser le profil psychologique du maître chanteur ! Holmes remarque que Milverton a "construit sa propre prison." Watson lui répond que c'est "un homme qui déteste la race humaine." Holmes s'interroge sur les circonstances qui l'y ont conduit. Watson théorise : "Un garçon solitaire, élevé dans l'isolement, privé d'affection, probablement dans un faubourg de Londres."  Comme cette description ressemble malheureusement à sa propre enfance, Holmes conteste : "Pourquoi pas Soho ou Leicester Square ? " "Parce que mon cher Holmes", explique Watson, "ces lieux, avec tous leurs vices, regorgent de chaleur, de générosité d'esprit, et d'humanité."
UN COUP DE MAîTRE
Comme le souligne David Stuart Davies dans Bending The Willow, "The Master Blackmailer" est probablement la meilleure production de 90 minutes d’une des nouvelles de Doyle - la meilleure adaptation des romans étant Le signe des Quatre.
Adapté avec brio, le téléfilm est élégant et d'excellente facture grâce à la superbe réalisation de Peter Hammond qui mêle rythme, péripéties, humour, violence et drame.
Une lumière et une photographie remarquables, hautes en couleurs, nous changent de la plupart des autres épisodes aux tonalités plus sombres. Une reconstitution et des décors magnifiques nous offrent de charmantes scènes champêtres ou les fastes d'un grand bal.
L'épisode présente une bonne restitution du Londres victorien et de la mentalité de l'époque. Milverton peut en effet exercer ses chantages car la société victorienne emprisonne les individus dans un carcan de convenances et de préjugés qui ne leur offre que peu d'espace de liberté et surtout aucun droit à l'erreur.
Scénariste et réalisateur nous dépeignent parfaitement, au travers des dialogues et de l'image, les deux faces de cette société restrictive et étriquée qui ne vit que dans l'apparence et l'hypocrisie. Les erreurs qu'exploite Milverton vont de l'amourette d'adolescence – que l'on suppose bien platonique mais qu'une jeune fille de bonne naissance ne peut se permettre tant elle doit apparaître sans tache aux yeux de son futur époux – aux projets de mariage d'un militaire homosexuel qui se doit de sauver les apparences et sera trahi par son amant. Les terribles pièges dans lesquels tombent les proies du maitre-chanteur sont évoqués avec subtilité et justesse. Suicide, vie ruinée, mariage annulé... Milverton ne connaît aucune limite, ni aucune pitié.
Les Archives de Sherlock Holmes (1991–1993)
UNE CRITIQUE MITIGÉE
Les critiques, un peu blasées à l'époque par les séries de Sherlock Holmes, étaient pour la plupart flatteuses, mais presque à contrecœur.
The Daily Express résuma ce que beaucoup de spectateurs et de critiques pensèrent sur le coup : "On ne peut pas dire que l'on ne passe pas deux heures plutôt agréables, mais on a le sentiment qu'il y a des longueurs."
The Guardian exprima le même sentiment : "Jeremy Paul qui allongea la nouvelle, Chris Truelove qui la décora et Peter Hammond qui la mit en scène, reconnaissent magnifiquement le fait qu'il n'y a pas du tout d'histoire dans tout cela".
La presse fit peu de commentaires concernant l'interprétation de Jeremy Brett ou d'Edward Hardwicke. On considérait probablement que tout avait déjà était dit auparavant. Les séries étaient projetées depuis huit ans et ne faisant plus partie des nouveautés, elles avaient glissé à l'arrière-plan.
Producteur :June Wyndham-Davies, Sally Head
Réalisateur :Peter Hammond
Scénariste :Jeremy Paul
Décorateur :Chris Truelove
Musique :Patrick Gowers
33ème épisode tourné
1ère diffusion : Angleterre: 2 jan. 1992  - ITV Network (33ème épisode diffusé); Etats Unis:11/18 mars 1993 - WGHB; France: 16 oct. 1994 - TMC (33ème épisode diffusé)
Durée: 1 h 41 min 30 sec
ÉCHOS DE TOURNAGE
Robert Hardy fait partie, tout comme Jeremy, de ces rares acteurs qui jouèrent à la fois Holmes et Watson, mais seulement pour la radio en ce qui le concerne. Il est connu pour le rôle du vétérinaire Siegfried Farnon dans les 89 épisodes de la série TV "All Creatures Great and Small" (1978-1990). Il incarne également Cornelius Fudge dans les Harry Potter.
 
Le Maître Chanteur  fut la dernière apparition télévisée de Gwen Ffrangcon-Davies. Elle est décédée en 1992, année de la diffusion du film, à l'âge de 101 ans ! Elle joue la vieille Duchesse douairière qui, la première, demande à Holmes d'enquêter sur le maître chanteur et lui donne un indice sur son identité, la laconique inscription dans un livre : "CAM devil."
 
Les tournages se déroulèrent principalement dans le Cheshire, entre autres à Lyme Hall et Tatton Park, déjà utilisés dans d'autres épisodes. Appledore Towers, la propriété de Milverton à Hampstead, est Adlington Hall à Wilmslow.
LE CONTEXTE
Granada renoua avec le format de deux heures pour la diffusion du Maître Chanteur. Jeremy n'était pas sûr que ce soit une bonne idée. Inévitablement, il craignait une moindre fidélité à l'œuvre due à des développements pas toujours opportuns. Au moment du tournage, il était plutôt optimiste. Plus tard, il confessa que deux heures pour le film était une erreur, estimant cependant que Le Maître Chanteur était réussi.
Jeremy Paul fut chargé de convertir les douze petites pages de la nouvelle "The Adventure of Charles Augustus Milverton" de Conan Doyle en deux heures pleines pour la télévision.
Heureusement dans le texte de Doyle se trouvent beaucoup de sous-entendus et de non-dits que Paul sut exploiter pour étoffer chaque personnage et en particulier donner à Holmes des raisons de s'intéresser à l'affaire afin d'en percer son mystère.
Dans sa recherche, Jeremy Paul apprit qu'à l'époque où Doyle écrivit sa nouvelle, un individu moralement assez louche sévissait à Londres. Il se disait l'ami de nombreux artistes et se nommait Charles Augustus Howell. De nombreuses personnes le soupçonnaient d'être un maître chanteur. Il est probable que Doyle se soit inspiré de cet individu pour créer Milverton, "the king of all the blackmailers".
Le scénariste suivit l'idée de Doyle et fit de Milverton un négociant d'art, situation idéale pour un tel scélérat, car elle lui permettait d'évoluer aisément dans la haute société et d'avoir accès aux secrets des plus faibles et des plus vulnérables.
"THE KISSING SCENE"
Le timide et chaste Escott doit avouer qu'il ne sait pas comment embrasser... ce qui nous amène à penser que Holmes l'ignore également. Aggie prend soin de le lui montrer et pendant ce baiser, nous voyons Escott – ou est-ce Holmes ? – gagné par l'émotion. Pour la première fois, la carapace de Holmes semble s’être fissurée. "You’ve touched my heart" dit-il à Agatha ("Je crois que je vais t’aimer" en VF) et l'homme dévoile ses sentiments.
Mais la scène ne fonctionne pas très bien. Cette petite romance n'en est pas moins charmante et engendre des moments tendres et drôles. Sophie Thompson apporte chaleur et humour à Aggie, la jeune et innocente femme de chambre. Son comportement suggestif et son béguin pour ce plombier pas très glamour qui répare les canalisations déficientes sont touchants. Elle tente de le défendre vis-à-vis de son maitre quand il pénétre dans son sanctuaire privé, et le gronde gentiment. Holmes décide de se servir d’elle.
Aggie se prête au chantage. Elle s'engage à répondre à ses questions à la condition qu'il lui promette de l'épouser. Holmes est bien obligé de jouer le jeu. C'est probablement la première fois qu'il doit gérer une telle situation en étant 'confronté' à un simple baiser. L'insensible et misogyne détective a de quoi être bouleversé ! Et semble bien l'être. Le bain prend une valeur symbolique, Holmes se débarrasse des odeurs de plomberie, mais également de son dévergondage et de sa culpabilité. Quand il émerge, les cheveux plaqués en arrière, il est à nouveau Holmes. Le dialogue avec Watson est cocasse. D'un air accablé, le détective raconte ses aventures et fait allusion à son dangereux rival ! Watson s'exclame horrifié : "Qu'en est-il de la fille ?"
LES RÉACTIONS
Le Maître Chanteur est à la fois l'un des plus appréciés et l'un des plus détestés des épisodes de la série. La cause : "Le baiser" ! Le baiser entre Holmes et Aggie et la confession émue du détective furent très controversés à l'époque et embarrassèrent les téléspectateurs britanniques.
Certains puristes holmésiens furent consternés par cette liberté prise avec le Canon, et crièrent à la trahison. Michael Cox parle même d'un impair dans son ouvrage "A Study In Celluloid". La presse au contraire se focalisa sur cette scène qui constitua le principal point d'intérêt du film.
Les tabloïds en firent leurs gros titres : "Le premier baiser de Holmes à l'écran !". Le journal The Sun écrivit : "Sherlock Holmes is not holmo !" et poursuivit : "Le détective collet monté s'ébat avec une servante à la poitrine généreuse... ". "Jeremy Brett, 58 ans, déclara hier : J'étais ennuyé à propos de cette scène. Je pris du dentifrice et un bain de bouche sur le plateau. Je pensais que nous allions violer la sexualité de Holmes, étant donné que c'est un être tellement réservé."
Au final, ce bien chaste baiser a tant émoustillé, suscité émotion et polémiques qu'il en est devenu culte !
CONTRECOUP
Au départ, Jeremy était enthousiaste quand il tourna la scène du baiser. Il le confia à un journaliste du Los Angeles Times en 1991 : "Je suis déguisé en Ralph, un plombier. Il doit entrer dans cette maison et cette fille lui dit : "Embrasse-moi ". Il ne sait pas comment faire. Finalement elle saute d'un arbre, le renverse par terre et se laisse tomber sur lui. Les yeux de Holmes se remplissent de larmes." Jeremy ajouta en riant : "Je suis rentré chez moi après la prise de vue, et dans mon petit bar habituel de Londres, mes amis m'ont demandé : "Comment vas-tu aujourd'hui ?" J'ai répondu : "Bien. J'ai dû embrasser Sophie Thompson toute la journée, je suis épuisé. Ils étaient tous tellement jaloux. Pouvez-vous imaginer aller au travail et être embrassé par une jeune fille de 22 ans à mon âge ? C'était magique."  Malheureusement, la scène fut éreintée par les critiques et Jeremy, consterné, déclara : "On a tout faux". Plus tard, il convint que digresser sur le Canon n'était pas une bonne idée : "La séquence du baiser fut une erreur. Il aurait été plus judicieux de laisser les téléspectateurs imaginer la suite. Sherlock Holmes était inexpérimenté avec les femmes, mais il ne l'était pas en tant que détective et il n'aurait pas réagi de la sorte. Je souhaiterais que cette scène ne soit pas dans le film".
L'HISTOIRE
(26 Mars 1904)
Sherlock Holmes est alerté au sujet des infâmes agissements d'un maître-chanteur dans le milieu aristocratique londonien. Son l'identité reste un mystère...
Holmes profite de la cupidité des domestiques pour obtenir des lettres compromettantes écrites par leurs maîtres qu'il fait chanter, causant énormément de mal depuis des années. Il continue de sévir car toute résistance à son égard est vaine. A cause de lui, le Colonel Dorking s'est suicidé, non sans avoir pu révéler son nom au détective.
Il s'agit de Charles-Augustus Milverton (CAM). Lady Eva Brackwell, qui doit se marier au comte de Dovercourt, est sa nouvelle victime. Holmes doit très vite récupérer les lettres qui mettraient en péril son mariage. Milverton en demande une somme exorbitante. Holmes tente d'abord de négocier avec lui, puis cherche à l'intimider avec Watson.
Mais l'homme est dangereux et sort un revolver. Dans les jours qui suivent, Holmes se déguise en plombier du nom d'Escott et propose ses services à Appledore Tower, la propriété de Milverton. Il a trouvé ce subterfuge pour infiltrer les lieux, mais ne s'attendait pas à attiser les ardeurs de la jeune femme de chambre, Agatha, et encore moins à se fiancer avec elle ! Il met vite un terme à ses sentiments et son professionnalisme reprend le dessus.
Avec Watson, il projette de cambrioler la maison de Milverton pendant le grand bal donné chez les Dovercourt. Ils espèrent ainsi profiter de son absence pour s'introduire dans son bureau, fouiller le coffre-fort et brûler toutes les lettres compromettantes. Mais Milverton survient car il a rendez-vous avec quelqu'un. Qui ? Le duo va-t-il réussir à s'en sortir ?
Le Maître-Chanteur d'Appledore
The Master Blackmailer
Long Métrage :  Saison 3 - Hors-série 3 (1992)
UN PARFAIT CAM
Robert Hardy incarne Charles Augustus Milverton à la perfection. Son physique correspond tout à fait à la description de Conan Doyle : "un visage rond, potelé et imberbe, un perpétuel sourire figé et deux yeux gris perçants, qui brillaient derrière de larges lunettes cerclées d'or". Sous ses airs doucereux et affables, le cynique Milverton est plein de suffisance et de mépris, haïssable à souhait dans ses paroles et ses actes.
Après Moriarty, il est l'un de ses méchants à vous donner la chair de poule. Mais Holmes ne ressent pas le frisson glacial que lui instillait le défunt professeur, ni la forme d'admiration qu'il nourrissait pour lui. Il n'éprouve que du dégoût pour le venimeux Charles Augustus Milverton.
 
La confrontation de Milverton face à Holmes et Watson au 221b est une scène particulièrement réussie. On ressent la vive tension qui habite les deux hommes et plane dans la pièce. Holmes élabore une petite mise en scène pour tenter de déstabiliser Milverton.
Malgré son savoir-vivre le détective a du mal à cacher sa répugnance pour ce personnage qu'il déteste. Et celui-ci refusant catégoriquement de négocier, il n'hésite pas à employer des méthodes plus radicales, aidé de Watson.
Les deux amis sont pourtant bien naïfs en pensant le maîtriser avec une chaise levée et quelques gestes de menace. La caméra montre les trois protagonistes en perspective dans une scénographie dynamique et nerveuse.
Guère impressionné, l'odieux maître chanteur leur fait comprendre qu'il serait insensé de s'opposer à lui et dévoile son revolver sous son veston : "Je suis armé jusqu'aux dents." Holmes et Watson sont littéralement sur le point de l'étrangler !
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