Jeremy Paul
June Wyndham-Davies
Rosalie Williams
Peter Haining
Michael Cox
JEREMY ET SES AMIS
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Ses Amis " Holmésiens "
Jeremy Brett and David Burke
Biographie de Michael Cox
Interview de Peter Haining - The Telegraph, 2007
R. Dixon Smith sur Petersn blog
Rosalie Williams
 
Le texte de Mrs Hudson se résume à une vingtaine de lignes dans le Canon. Jeremy attachait beaucoup d'importance au personnage : "C'est une relation que j'ai inventée, parce que je trouve vraiment trop difficile de jouer sans partenaire féminine. C'est une petite relation très importante qui s'est révélée à travers les films. J'adore Rosalie et j'avais travaillé avec elle auparavant. Nous nous aimons tellement, Rosalie et moi."
Rosalie Willians se souvient des attentions de Jeremy : "J'appelais ça "broderie". Jeremy avait l'habitude de "broder" des choses pour moi dans mon rôle. Il y a très peu de véritable texte pour Mrs Hudson et il avait l'habitude de venir avec de charmantes petites idées ... par exemple quand il m'offre une fleur dans un épisode. Il y avait beaucoup de moments comme celui-là, où Holmes laissait voir que Mrs Hudson était très proche de lui – ce qui n'est pas dans les histoires - mais c'est quelque chose qui s'est produit parce que c'était Jeremy et moi. Mrs Hudson me manque beaucoup  vraiment beaucoup. Je l'ai énormément aimée. Une fois que j'étais sur le plateau, j'étais elle, c'était ma chambre... et tout était ainsi. Je me glissais en elle avec une grande facilité et beaucoup de plaisir. "
"A 7 heures du matin le jour du tournage, je me rendais au maquillage, Jeremy était assis sur sa chaise avec Sue Milton qui transformait doucement son visage du petit matin en Sherlock Holmes. Script en main et étincelles dans les yeux, il disait: "J'ai pensé à un joli moment entre nous" et ensuite nous répétions une nouvelle séquence action et réaction, entre Mrs Hudson et Holmes. Après une longue journée de travail, Jeremy avait passé la nuit précedente à étudier à fond les scènes du jour et les passer au peigne fin avec son imagination jamais en repos."
"Quelle chance j'ai eu d'être sa Mrs Hudson. Ses envolées d'imagination donnaient à notre relation un air de réalité - pas du pur Conan Doyle peut-être - mais me donnaient l'espace pour faire de Mrs Hudson une personne à part entière ... Jeremy avait une touche de génie, et était un maître parmi les artistes dans l'art de la télévision. Il me manque comme un ami cher et le théâtre a perdu l'un de ses meilleurs acteurs ... trop tôt."
Dame Jean Conan Doyle
 
La fille de Sir Arthur Conana Doyle, Dame Jean Conan Doyle et Jeremy Brett sont  devenus de grands amis. Elle veillait à la série, donnait ses conseils et avis. Son aval était indispensable. Par exemple, elle dit à l'acteur au début : "Je ne pense pas que mon père voulait dire que Sherlock Holmes est aussi brutal, Jeremy." " Je suis terriblement désolé, j'essaye seulement de me trouver moi-même !"
Dans L'Aventure du Pied du Diable, Jeremy souhaita que Holmes mette un terme à son addiction à la cocaïne et la drogue. Il contacta Dame Jean pour lui demander sa permission. Elle lui donna son accord et déclara qu'elle aimait cette idée, parce qu'elle trouvait qu'on en avait beaucoup trop fait sur la dépendance de Holmes. Mais son avis pouvait être très défavorable, lorsque qu'elle critiqua très négativement certains épisodes de la fin de la série, en particulier "Le Mystèr de Glavon Manor". Blessé, Jeremy savait qu'elle avait malheureusement raison.
Jeremy conserva tel un trésor une lettre de sa part : "Vous êtes le Holmes de mon enfance." La consécration suprême.
Il confia en 1995 : "J'ai vécu une période fascinante en interprétant Holmes. J'ai dit à Dame Jean que j'avais dansé au clair de lune avec son père pendant dix ans. Au clair de lune et non dans la lumière du soleil ... Holmes est un personnage très sombre."
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Jeremy Paul
 
"C'était toujours stimulant d'être avec Jeremy. Il s'intéressait à tout et sans limite. Il s'identifiait fortement à ces moments où Conan Doyle laissait Holmes méditer sur les questions plus larges de la vie."
"Il s'intéressait en permanence aux enfants de ses amis et était toujours prêt à leur donner un coup de main pour réaliser leurs rêves et leurs ambitions. Il appréciait aussi les passages philosophiques du Canon. Le monologue de la 'Rose' du Traité Naval était l'un de ses préférés… - et il était persuadé que Holmes s'exprimait sur la fin du 19ème siècle, comme lui-même l'aurait fait."
"Il a réussi à faire de Holmes un héros intemporel."
"Pour un acteur d'un tel extraordinaire charisme, Jeremy était totalement exempt de vanité... Je parle de vanité dans la vie, qui ne doit pas être confondue avec l'audace de la scène, qui certains soirs pouvait complètement vous couper le souffle. Mais lui, ne perdait jamais de vue la vérité. On l'a décrit comme le dernier des acteurs romantiques... On a dit beaucoup de choses sur le côté sombre de l'âme de Jeremy... Il l'a habilement et intuitivement utilisé pour enrichir le personnage de Holmes, d'une manière que je crois Conan Doyle lui-même aurait admirée. Parfois c'était une soupape de sécurité - une baisse de pression - dont nous, ses amis et son public, récoltions le bénéfice."
"Un ami sincère me manque et une source d'inspiration dans ma vie."
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                                                                         David Stuart Davies
 
"Jeremy était un acteur. C'était un acteur qui brillait car il était dangereusement réel. Ses interprétations étaient rarement faciles. La vraie maison de Jeremy c'était le théâtre. C'était là que sa passion brûlait de la façon la plus intense, la plus généreuse, la plus violente, la plus authentique. Il avait l'intelligence subtile nécessaire pour analyser, disséquer et intercepter vraiment et définitivement un rôle. Il était beau. Il y avait chez Jeremy Huggins une perfection et une sublime symétrie dans ses traits qui étaient belles".
Michael Cox
 
"Il y avait de nombreuses raisons d'admirer Jeremy Brett et de remercier Dieu qu'il ait accepté de jouer le rôle de Sherlock Holmes. Son professionalisme était absolu. Ses relations avec l'équipe était fascinantes - il était un meneur de troupe né et tous le respectaient pour cela. Bien qu'il soit une star, il ne se comportait jamais comme telle. L'équipe aurait fait n'importe quoi pour lui, que ce soit de chercher un accessoire particulier sur leur temps libre ou de lui offrir une soirée extravagante pour son anniversaire." "Le miracle est qu'il ait fait tout cela en luttant contre deux maladies graves. Il leur a fait front aussi élégamment qu'on peut le faire. Il a vécu une existence bien remplie et nous a laissé un merveilleux héritage."
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June Wyndham Davies
 
"Il est difficile d'écrire sur Jeremy quand vous savez qu'il n'est plus parmi nous. De tous mes souvenirs arrivent en tête son immense générosité d'esprit et sa gentillesse inaltérable."
"C'était un acteur à l'allure de jeune premier qui est devenu le Sherlock Holmes de Sydney Paget, bien plus dur à faire qu'aucun autre de ses nombreux déguisements. Un acteur qui était heureux d'avoir le nez écrasé dans une pièce de Shakespeare afin de ne plus être traité de 'such a pretty boy'. "Jeremy était un acteur unique et un homme très spécial. Il ne peut pas être remplacé."
Peter Haining
 
"Jeremy Brett portait littéralement ce spectacle sur ses épaules - c'était extraordinaire de le voir travailler. Dire que cela l'a finalement tué est probablement un jugement trop exagéré, mais cela lui a demandé certainement un énorme effort. Il est, sans aucun doute, le  Holmes définitif et je pense qu'il sera très difficile pour quelqu'un d'autre d'atteindre son niveau. Son portrait de Holmes possédait toutes les nuances que vous trouvez dans les livres : les instants maniaques, les moments paisibles et la prise de drogue. Cependant la chose extraordinaire est qu'une fois qu'il se délassait le soir, il était un homme merveilleusement sociable. Je l'ai interviewé pendant deux heures et demi à son hôtel de Manchester et il était plein de drôlerie et de gaieté, bavardant avec les serveurs et s'amusant lui-même énormément. C'était un homme sociable, mais très concentré dès qu'il entrait sur le plateau et commençait à travailler... Vous pouviez le voir se transformer quand il jouait un personnage, en un sens, je n'ai jamais vu cela se produire avec quelqu'un d'autre."
R. Dixon Smith
 
"Il se peut que le monde soit convaincu que Basil Rathbone est le Maître. L'attachement sentimental est compréhensible; nos cœurs penchent toujours du côté des souvenirs les plus chers. Mais je le soutiens : bien que Basil Rathbone le fut, Jeremy Brett EST Sherlock Holmes."
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