L'action se déroule sans temps mort, Mycroft et Watson sont à la hauteur du maître, mais l’excellente performance de Charles Gray tout au long de l’épisode ne suffit pas à compenser son absence. Les intrigues sont prenantes bien qu'un peu confuses, la reconstition est de grande recherche artistique avec profusion de décors soignés.
Cela aurait pu fonctionner, si Peter Hammond n'était pas aux commandes. Nous retrouvons pour la troisième fois, son style typique qui semble s'ampouler au fil du temps.
Comment réussir un épisode de Sherlock Holmes sans Sherlock Holmes ? Le réalisateur a-t-il voulu contrebalancer par un excès de mise en scène ? À force de vouloir trop en faire, à force d'accumuler les éléments symboliques et styllistiques sophistiqués, l'histoire en pâtit.
Débauche d'effets de lumières, déclinaison du spectre des couleurs à travers des prismes, jeux de transparence, reflets à travers vitres, miroirs et toute surface réfléchissante, très gros plans et contre-plongée, etc...
Le summum est atteint lors de l'arrestation du comte Sylvius. Dans un brouillard factice, Mycroft apparaît et disparaît de façon surréaliste, le diamant virevolte dans ses mains tandis que le ballet de ses feux fait écho au troisième œil de Holmes.
Cette palette d'effets de style veut donner une ambiance mystérieuse qui devient outrancière et finit par lasser. Too much !