UNE RÉUSSITE !
Cet épisode formidable conclut magistralement la première série du Retour. L'intrigue originale et cocasse, rehaussée des grands morceaux de bravoure de Jeremy, se déroule parfaitement. Elle mêle avec brio drame et fantaisie. Du début à la fin, le scénario très fidèle à la nouvelle canonique, nous offre un florilège de moments fameux.
Le sujet de l'enquête se révèle dans une scène muette mémorable où la caméra tourne dans la pièce, passant d'un des trois protagonistes à un autre, captant les regards et les non-dits et attisant ainsi notre curiosité.
Cet épisode apporte aussi beaucoup d'humour grâce à la personne de Lestrade, plutôt rare dans la série, mais qui fait mouche à chaque fois.
Outre l’habituelle moquerie à l’égard de la police dont l'inspecteur de Scotland Yard fait les frais une fois de plus, sa présence singulière et cocasse apporte une touche comique qui participe grandement au succès de l'histoire. Par contre pour une fois, on assiste à des scènes de franche complicité entre Watson et Lestra
de notamment lorsque le docteur explique ce qu'est la monomanie. Tous deux forment une coalition taquine contre Holmes. Inversement, le détective et son compère s'amusent aux dépens de Lestrade, qui, se croyant seul au 221 b, jette subrepticement un œil sur les dossiers de Holmes.