cinema
 
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FILM PRECEDENT
Anne Heywood ...  Tracey Lawrence
Richard Todd ...  Geoffrey Lawrence
Jeremy Brett ...  Mullen
Jack Hedley ...  McInnes
Nicole Maurey ...  Helen Read
Maurice Denham ...  Crawford
Barbara Mullen ...  Dr. Shaw
Verine Greenlaw ... Selina
Patrick Magee ... Simmonds
Jack Hedly ... Inspecteur McInnes
William Lucas ...  Inspecteur Davies
Peter Madden ... Sergent Williams
The Very Edge (1963)
L'ex mannequin, Tracey Lawrence, mène à présent une existence sereine et heureuse loin des podiums. Tracey a épousé l'homme qu'elle aime, un architecte Geoffrey Lawrence, dont elle attend leur premier enfant et prépare joyeusement la future chambre du bébé.
 
Son bonheur bascule quand un jeune admirateur obsédé commence à la tourmenter et la poursuivre sans cesse de ses assiduités. Mullen la harcèle au téléphone, épie ses faits et gestes même la nuit, la suit dans la rue et la persécute jusqu'à sa porte.
 
Un jour, il parvient à s'introduire de force chez elle sachant qu'elle est seule dans la villa où son mari ne rentrera que pour dîner. Mullen la brutalise et tente de la violer tandis que Tracey lutte courageusement contre le forcené qu'elle réussit à mettre en fuite en lui lançant à la figure le contenu d'un flacon de désinfectant.
 
Elle parvient à appeler au secours par téléphone mais son assaillant a disparu. La jeune femme enceinte sous le choc est immédiatement transportée à l'hôpital où elle fait une fausse couche et apprend qu'elle doit renoncer à son espoir de maternité.
 
Une fois rétablie après ce drame, Tracey toujours traumatisée, ne parvient plus à reprendre le dessus. Malgré toute l'attention et l'amour de Geoffrey, son mariage semble brisé tant elle éprouve une totale répulsion envers les hommes et devient frigide. Malgré le temps et les traitements, la situation ne s'arrange pas. Geoffrey souffre de ce mur érigé entre eux et trouve un peu de réconfort et de tendresse auprès de sa secrétaire.
 
Du côté de Scotland Yard, l'enquête se poursuit, Tracey fait des efforts pour coopérer au mieux avec la police. Mais le maniaque sexuel reste introuvable. Pourtant son arrestation serait le seul moyen de sauver Tracey hantée à l'idée qu'il pourrait réapparaître un jour...
The Very Edge
Les affiches du film à travers différents pays
Dans ce thrilller en noir et blanc de 90 minutes tourné en 1962, Jeremy incarne le psychopathe sexuel dévoré par l'obsession d'une jeune femme fantasmée et incapable de se contrôler.
 
Il évoqua plus tard son personnage de Mullen : "Je me souviens avoir joué un maniaque sexuel dans un film britannique intitulé The Very Edge. J'avais les yeux jaunes et la peau verte. Mon apparence avait tellement choquée mon père qu'il m'a dit : 'Si tu dois faire des films aussi terribles, fais en sorte d'être sûr qu'on ne les voit pas dans le village.' "
 
De fait, Jeremy, qui avait 27 ans à l'époque, est fascinant dans ce rôle difficile de déséquilibré inquiétant et dangereux. Il se montre toujours crédible, même dans les scènes les plus borderline où on le voit en pleine crise, les yeux révulsés presque dément, mais aussi en grande détresse. Son état fait peine à voir et on peut comprendre que Tracey éprouve une certaine compassion à l'égard de cet homme malade et désespéré qu'elle aimerait pouvoir aider. Jeremy montre parfaitement cette souffrance du pervers sexuel obsédé par son désir impulsif mortifère. Il montre également la façette narcissique quand il se donne un coup de peigne juste avant d'assaillir Tracey...
 
Le sort de Mullen est scellé dès la lecture du titre français (La Mort d'u sadique) ce qui augure sa mort tragique, très spectaculaire à la fin du film... à ne pas rater !
The Very Edge
Le Fauve va frapper, La Mort d'un sadique
de Cyril Frankel
Raymond Stross Productions
-  7 Juin 1963 (Irlande) -
Rôle: Mullen
Le film a été tourné en Irlande dans les studios Ardmore, Herbert Road, à Bray dans le Comté de Wicklow.
 
Le réalisateur, Cyril Frankel, déclara à propos de son film que l'élément intéressant est le fait que Tracey Lawrence éprouve plus de lien psychique avec son agresseur qu'avec son propre mari. Elle est touchée par son problème maladif et ressent de la compassion pour cet homme torturé. L'ironie est qu'elle est moins la victime de Mullen que celle de Geoffrey...
 
L'extrait d'une critique donna son avis mitigé à propos du film : "C'est un film médiocre, mais regardable qui contient une performance remarquable. Jeremy Brett est effrayant et pitoyable dans le rôle d'un harceleur qui est obsédé par Anne Heywood, une femme au foyer sans défense. Sa prestation est absolument convaincante et incroyablement intense. Le sujet du film est certes d'actualité, mais les autres personnages interprétés dans les règles de l'art, manquent de passion et personne ne semblent réellement convaincu par son rôle."
GALERIE PHOTOS THE VERY EDGE
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