D'autres objets plus personnels de Holmes : la babouche persane remplie de son tabac et surtout, le souverain en or accroché à sa chaine de montre, cadeau et souvenir émouvant de la belle aventurière Irène Adler, "la Femme".
Côté ameublement, Holmes aurait retrouvé son bureau avec ses loupes, ses plans de Londres, ses instruments de mesure, sa trousse de cocaïnomane ; sa table de chimiste encombrée du matériel necessaire à ses expériences, pipettes, tubes à essais, alambics ; enfin sa coiffeuse, située à côté de sa chambre, avec les pots, fards et postiches pour se déguiser. Le bureau de Watson comporte tous les accessoires de l'hagiographe : encier, plumes, calepin, crayons, portefeuille, montre, briquet, étuis à cigarettes...
Seul détail incongru et anachronique, le tableau des chutes de Reichenbach au dessus de la cheminée bien avant que ne s'y rende le détective. A moins que Holmes ne jouisse de la faculté de prescience ou qu'il ne s'agisse d'une extraordinaire coïncidence, il est impossible que cette lithographie soit accrochée dès le début de la série !
Comme l'écrivit R. Dixon Smith dans son livre An Adventure in Canonial Fidelity : "Avec la mort de Jeremy Brett en 1995 et la fin des séries Granada, on peut évaluer à présent toute la contribution que lui-même, son studio et ses producteurs, ont apportée au monde de Conan Doyle et au personnage de Sherlock Holmes. "